Il y a cinq ans, presque dix ans après la mort de son grand-père, Baptiste Beaulieu découvrait des carnets adressés à une inconnue : Anne-Lise Schmidt. Minutieusement couchée sur le papier se trouvait une vie entière de souvenirs, de drames et de secrets. Aujourd’hui, comme on lancerait une bouteille à la mer, il livre le récit d’un amour absolu dans l’espoir de retrouver cette femme.
« Une humanité qui se retrouve dans ses romans, bouleversants de justesse et de poésie. » Le Monde
« Parce que ce jeune médecin qui mène une guerre toujours recommencée contre la mort de ses semblables sait la raconter comme personne et qu’il a gagné dans ce face-à-face une forme d’humour, d’empathie et de naïveté qui rend tout supportable. » Le Point
« Rien n’échappe au tamis de la poésie crue de Baptiste Beaulieu, qui arrive à faire rire du pire et à émouvoir le lecteur d’un rien. » L’Humanité
« Baptiste Beaulieu sait raconter des histoires, faire rire et pleurer, conjuguant la trivialité et le merveilleux, la farce et le lyrisme. » Le Figaro littéraire
Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Jean sombre dans une profonde mélancolie.
Jean, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt.
Qui est cette femme ? Et surtout qui était-elle pour Moïse ? Comment quelqu’un de si chaleureux et sensible dans ses lettres a-t-il pu devenir cet homme triste et distant que père et fils ont toujours connu ?
Naviguant entre les grands drames du XXe siècle et des histoires d’amour d’aujourd’hui glanées dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Jean devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille…
Romancier et médecin, Baptiste Beaulieu est l’auteur de plusieurs best-sellers, Alors voilà : les 1001 vies des Urgences (prix France Culture « Lire dans le noir »), Alors vous ne serez plus jamais triste (prix Méditerranée des lycéens 2016), La Ballade de l’enfant gris (Grand Prix de l’Académie française de pharmacie). Son blog « Alors voilà » compte plus de 8 millions de visiteurs. Il est également chroniqueur sur France Inter dans « Grand bien vous en fasse ! ».
p. 130 « Tous les jours, toute la beauté du monde vient nous visiter, l’ignorez-vous ? Elle éclate là, sous nos yeux. Elle est dans un baiser furtivement donné. Dans ces mains réunies, puis réunies plus fort. Dans le rire innocent et sans objet de nos enfants. Dans ce premier élan du cœur qui jaillit lorsque, de passage dans la rue, vous reconnaissez un vieil ami et que ce vieil ami vous reconnaît.
Elle change d’habits tous les jours, toute la beauté du monde ! Et ce n’est jamais chose aisée que de la reconnaître. Nous devrions passer les 24 heures de nos jours, 365 jours par an, toutes les années de nos vies ici-bas, à reconnaître ses masques. »
Emouvant, prenant, on se laisse embarquer dans ces histoires d’amour et de famille au gré des confessions de Moïse et de celles de Jean le narrateur.
C’est le deuxième roman de Baptiste Beaulieu que je lis, j’ai commencé par son dernier « Celle qu’il attendait » qui m’a vraiment touchée. Et je sais que je vais aller lire les autres, tant sa poésie et son talent de conteur me bouleversent. Il sait montrer l’humanité, la fragilité mais aussi la force des liens entre les hommes. Je ressors de cette lecture pensive, émue et certainement grandie.
[spoiler alerte]
Et quand à la fin on comprend qu’il s’agit d’une histoire vraie, tout prend une autre envergure.